Bermude
La Tour Eiffet 3D -:- Page 6
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Décorer les faces
Alors n’hésitez pas. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais la Tour Eiffel a perdu ses décorations roccoco mais tellement belles au premier étage. Pour me consoler, je me dis qu’elles étaient devenues dangereuses et qu’elles devaient être toutes pourries, prêtes à se décrocher à la moindre tempête. 
 
D’un autre coté, on voit bien dans cet exemple, qu’aussi grand soyions nous avec tous nos actionnaires et notre gros 4×4 qui vient polluer les citadins, nous ne sommes pas capables de faire ou faire refaire ce qui existait à l’époque et qui avait pourtant été façonné avec des moyens de l’époque. Bon, ça c’est dit.
Figure 12. Des fioritures
Vous trouverez la liste des noms des savants de l’époque sur le site de la société d’exploitation ou sur wikipedia. Dans la limite du raisonnable pour Blender, vous pouvez rajouter des cylindres pour former les pomelles absentes sur le modèle d’origine. Ne faite qu’une face, allez ensuite en vue de dessus (NUM7), trouvez un bon centre à la tour Eiffel avec le Snap Menu et sélectionnez tous les Vertices de ces cylindres dont vous voulez des copies sur les autres faces en Edit Mode. Entrez 360 degrés, 4 Steps et 1 Turn, cliquez sur Spin Dup, cliquez sur le jaune avec le point d’interrogation pui sélectionnez tout (Touche A) suivie de Remove Doubles (Touche W). Cette manipulation marche pour tout ce qui doit être sur chaque face de la Tour Eiffel.
Les dimensions
Si vous voulez rajouter des rambardes ou des fioritures d’après photographies, il faut convenir d’une échelle. Alors par chance, j’ai trouvé une photo prise au télé-objectif du premier étage (la figure 12 en est tirée) et les pomelles sont d’une taille impressionnante dans la réalité. Il en faudrait 2 superposés pour faire la taille d’un homme que je trouve relativement grand par rapport au reste des touristes présents.
De plus, sur cette photographie, on voit qu’à l’arrière plan il y a une passerelle surélevée qui ne doit être autre que notre plateforme. Raison pour laquelle elle est plus haute sur le modèle fourni par le prestataire. C’est comme les trous, tiens pendant que j’y pense. Ils sont alignés aux axes des faces alors qu’architectement, ils doivent surement être dans le sens des piles. Ne serait ce que pour laisser passer l’ascenseur qui lui aussi est dans le sens de la pile.
Figure 13. Les dimensions
Le goût du détail
Il est probable que toute la Tour ne tienne pas dans un seul fichier ou devienne ingérable une fois tous les détails appliqués. Pensez à des zones d’intérêt que vous pourrez peaufiner au détriment d’autres endroits peu riches. Un peu comme dans un décor de cinéma. En général ces endroits sont ceux qu’on utiliserait sur ses pieds. Donc au niveau des plateformes et à la base.
Toutefois il est probable que tous les détails tiennent et soient ensuite préhensibles par l’ordinateur sans lui provoquer de boutons suplémentaires. Chaque lampe devra toutefois être retravaillée après l’éloignement de la caméra.
Figure 14 et 15. De près et de loin.
Dans ces deux images la lumière est la même, à part ce morceau de cube rajouté pour faire l’appareil, les lampes ont les mêmes réglages. L’intensité d’éclairement décroit du carré de la distance. C’est de même pour notre caméra. Pour donner une image, si la caméra était positionnée à la distance de sa hauteur qui équivaut en gros à celle de sa base au Trocadéro, on ne les verrait plus.
La peinture
Attention, les couleurs ici sont fictives. La Tour Eiffel n’a pas cette couleur là en réalité ! Sa couleur est marron dégradée en clair vers le sommet. La couleur faisant partie de l’oeuvre d’art, je ne vais pas chercher à la copier ici. Toujours est il que dans Blender, vous avez la chance de rendre cette couleur émettrice de la lumière … un peu comme les bandes sur la route. Imaginez l’économie d’énergie si c’était possible en réalité.
Dans la figure 16, on voit l’importance de la lumière. Elle est ici composé d’une vingtaine de spots répartis sur des entretoises diagonales dans le pilier. Les halos n’ont pas encore été faits; l’image met dans les 6min 45 à se renderiser, aussi les essais sont limités. Il est probable qu’un quart de ces spots suffiraient avec des réglages plus souples. Pour exemple, un ou deux Hemi auraient le même rendement en limitant le trou noir. 
 
Mais si la peinture de la Tour Eiffel était remplie de petits décaèdres à l’instar d’un catadioptre, il serait difficile de la photographier sans s’éblouir avec le flash. Ah que l’économie d’énergie est pleine de compromis…
Figure 16. Lumière dans le pilier Nord
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